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The perfect place for happy & depressed people !

5 septembre 2009

Les Racines du Cosmos.

Les Illuminés

Décider de suivre, pour quelques secondes ou pour toute une vie les déviations des illuminés.
Décider de quitter les longues routes dégoulinantes d'eau noire et prendre le large.
En se laissant porter par ses pieds, par ses pas, se laisser guider par le mystère de l'inconnu.
Ce n'est pas que je déteste cet endroit, c'est juste que je m'y sens mal à l'aise.
Il y'a, comme un interminable écho, des cris au fond de mon cerveau-cellophane,
Enveloppé sous une épaisse couche de coton pour stopper l'hémorragie.
Il y'a aussi, les morsures des morts qui ne cesseront de traverser ma peau de long en large.
Je suis couchée là, comme sur un autel, à attendre que quelqu'un daigne bien me sacrifer au nom de je ne sais quel dieu.
L'Armageddon n'aura donc jamais lieu, et est-ce que tout cela n'est qu'une infinie continuité ?
Décider de suivre, pour quelques secondes ou pour toute une vie les déviations des illuminés.
Dédider de prendre les longues routes verticales, habillée des lentes mélodies de la musique des étoiles
Me retrouver au sommet d'un haut plateau d'Orient et sentir la sublime caresse du vent.
L'ultime réconfort, la dernière promesse d'espoir avant les grandes ombres de mon retour.

Humain

Humain, pense à qui tu es réellement et non à ce que tu as engendré. Humain, pense à celui qui dort en toi, oublie toute cette superficialité qui dégouline des buildings. Humain, il n'y a rien d'autre ici-bas, ne prend pas goût à la grande mascarade. Humain, tu n'es pas l'acteur de cette mauvaise pièce de théâtre, ne cultive pas la décadence. Humain, ne te perd pas en chemin, ne rentre pas dans le show aux émotions vulgaires. Humain, cesse de courir après l'ombre du bonheur éphémère, il ne viendra pas ce soir. Humain, malgré ce qu'ils essaient de te faire croire, les barreaux de ta prison sont en bois. Humain, il suffit de peu de chose pour que cette brutalité psychique s'arrête enfin. Humain, ne laisse pas la perversité prendre le contrôle, le mépris et la haine sont à la mode. Humain, garde dans un coin de te tête cette lueur de révolte et de révolution. Humain, ne fais pas face au vide futile des songes facilement préfabriqués. Humain, prend garde aux fantasmes mensongers et aux désirs artificiels. Humain, ne rentre pas dans le labyrinthe illusoir aux parois dorées. Humain, le dollar est aussi vert que l'absinthe, il rend fou. Humain, ne laisse pas la grande parenthèse t'aspirer. Humain, ne reste pas impuissant devant l'assassinat de l'abstrait. Humain, n'assiste pas au lynchage de ton âme. Humain, ton corps est soumis, ton esprit est libre.

Transe Révoltée

Et tu souffles tous les soirs à la Tv, tes fines poussières de propagande
Sous nos yeux grands overts et déchirés, tu laisses l'industrial payage s'étendre.
Mais ne sais tu pas que sous la neige et dans le noir, la lumière jaillira
De notre mère la terre, au plus profond de l'océan perdu au milieu de l'espace.
Oui, la lumière jaillira de toi et de moi, de nos veines en parallèles
Montant les chemins des anges et des âmes perdues,
En dessous de la terre, au sommet de Jupiter.
Et tu souffles tous les soirs à la Tv, tes fines poussière de propagande
Sous nous yeux grands ouverts et déchirés, tu laisses l'industrial paysage s'étendre.
Mais ne sais tu pas que la transe chargée d'utopie et de Revolution est bien plus forte
Mais ne vois tu pas que la transe humaine fait fusionner les âmes beaucoup plus haut
Et ne crois tu pas que la Transe Révoltée enroule nos coeurs de bonheur et de pureté ?

Les Racines du Cosmos

C'est une nuit d'été étouffante.
C'est une nuit d'été étouffante, et rodent autour de moi à cet instant précis de lourdes particules de sommeil; un long silence au beau milieu de la guerre perpétuelle de ma mémoire éclatée. Lambeaux du passé sur ma peau. Les souvenirs en décomposition enveloppent mon cerveau, serrent ma gorge et nagent dans mes veines... toute la nuit, toutes les nuits depuis que mon esprit ne fusionne plus que tout seul. La solitude n'apaise et me tue.
Il est important d'unir les sons aux mots, aux maux... la confusion se creuse et c'est maintenant un immense goufre qui s'étend devant moi... à l'intérieur de moi; un pied dans la réalisté et l'autre dans le cosmos. Je tombe, je fond, je ne suis plus et je revis.
Le vent vient apporter un peu de fraîcheur à la pièce et envahit tout mon corps... il se mele aux notes de piano qui tombent dans une lante mélancolie, il se mele aux violons qui glissent parfaitement sur une route parallèle et verticale... aux voix des anges.
Il y'a aussi mes songes, mes rêves, ma spiritualité et mon attirance pour ce qui n'existe que dans l'abstrait, ma compréhension de l'incompréhension.
L'ADN de la grâce, les gènes de la beauté, les racines d'en bien presque irréel tant ses vertues sont apaisantes; une transe éphémère, un lien direct entre le cerveau et les secrets de l'immensité de l'espace.
L'identité génétique de ce qui n'existe qu'à 2h10 du matin.

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  • "Je courais à côté de mon corps, essayant d'arrêter tous ces lynchages avec mes pauvres doigts de fantôme... Parce que je ne suis qu'un fantôme et je cherche ce que cherchent tous mes semblables - un corps - pour rompre le Longue Veille, la course sans f
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